La bacchante râle au fond du volcan
Les lys ploient sous son anasyrma
Les djinns aphrodisiaques grincent des dents
La vestale retournée comme un gant tatoue les pierres, les argiles, les écorces et les peaux
Corrida
Libations d’urine et de sel
Elle trempe ses pieds dans l’encre du poète puis trace des bouquets grégeois dans le sable
La fournaise m’embrasse
Je suce l’incube
Mon cœur brunit
Brusquement, une fragrance givrée
Delphes, mon anus.
Tanguy Bornand